
Les mobilités actives désignent tous les modes de déplacement qui utilisent l'énergie humaine comme principal moteur. Elles s'opposent aux mobilités motorisées (voiture, moto, etc.).
Les formes les plus courantes de mobilité active
- La marche
- Le vélo
- Le vélo à assistance électrique (car l'effort humain reste essentiel)
- La trottinette non motorisée, le roller, le skateboard, etc.
- Le fauteuil roulant, l'handbike, etc.
Principales caractéristiques
- Elles reposent sur l'activité physique.
- Elles sont peu polluantes ou non polluantes.
- Elles occupent peu d'espace public.
- Elles favorisent la santé, la convivialité et une meilleure qualité de vie.
Définition légale et objectifs
Une définition de « mobilités actives » et ses objectifs sont fixés par la loi n°2019-1428 du 24 décembre 2019 d'orientation des mobilités (dite LOM) a été la reconnaissance et l'institutionnalisation des politiques en faveur des mobilités actives. En effet, elle transforme en profondeur la politique « transports » en l'élargissant à tous les modes alternatifs à la voiture individuelle (covoiturage, mobilités actives), qui devient ainsi une politique des mobilités, avec un objectif simple : des mobilités du quotidien à la fois plus faciles, moins coûteuses et plus propres.
Une définition des mobilités actives est ainsi intégrée au code des transports : « Les mobilités actives, notamment la marche à pied et le vélo, sont l'ensemble des modes de déplacement pour lesquels la force motrice humaine est nécessaire, avec ou sans assistance motorisée. Elles contribuent à la mise en œuvre de l'objectif assigné à l'organisation des mobilités définie à l'article L. 1111-1 et à la préservation de la santé publique », article L.1271-1 du code des transports.
Par ailleurs, le code des transports précise que : « L'organisation des mobilités sur l'ensemble du territoire doit satisfaire les besoins des usagers et rendre effectifs le droit qu'à toute personne, y compris celle dont la mobilité est réduite ou souffrant d'un handicap, de se déplacer et la liberté d'en choisir les moyens, y compris ceux faisant appel à la mobilité active, ainsi que la faculté qui lui est reconnue d'exécuter elle-même le transport de ses biens ou de le confier à l'organisme ou à l'entreprise de son choix. […] », article L.1111-1 du code des transports.
Ainsi, la prise en compte de tous les usagers, dont les personnes en situation de handicap et des mobilités actives sont inscrites dans la loi. Cela profite également aux personnes âgées, leur maintien dans la cité étant un véritable enjeu de santé publique.


